Eloge

 

Depuis 2015, la sculpture à été démontée.... dommage, vous ne le verrez plus qu'en photo ici.

 

Genése d'une sculpture :           Eloge,

sculpture mobile en acier Inox (H 2m80). Inaugurée le 8 juillet 2012. Localisée au Val d'Ajol (88340)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Un concours d'idée à été lancé au Val d'Ajol en février 2009 pour donner vie à une roue à aube restaurée sur les lieux d'un ancien Moulin. Le dossier du concours est ici: reglement-concours-roue-moulin.pdf

J'ai des idées, c'est mon village natal, je suis sensible au projet et je me lance en déposant ce dossier : roue-val-envoye-en-juin-2009.pdf.

En voici la synthèse:

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

J'y ai consacré une centaine d'heures et ai aussi sollicité le bureau d'études SMI (sur mesure industrielle) de Thaon les Vosges pour m'assurer de sa viabilité.

Parmi 24 projets issus du grand Est, le mien est retenu. Des élèves architectes avaient pourtant proposé de magnifiques projets, parfaitement illustrés. Je suppose que le jury a été sensible à l'histoire que je voulais véhiculer et surtout à sa faisabilité.  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  

 

 

 Commence alors l'étape de réalisation. Plusieurs réunions avec les élus et le jury. Je suis pressenti pour en assurer la réalisation avec quelques ambiguités sur le lieu, sur la participation des ateliers municipaux, sur les montants, les responsabilités et la facturation. Je progresse sur ce dossier urgent car l'inauguration est souhaitée le 15 Aout 2010 soit dans 6 mois. En collaboration avec SMI, nous élaguons et je suis à même de proposer une enveloppe qui dépasse les attentes compréhensibles du maire. SMI fait alors un devis chiffré pour l'étude seule qui est refusé car il n'intégre pas la globalité de la réalisation. S'en suit alors une grande période de flottement et d'incompréhension. On s'attend, semble t'il à ce que je fasse le travail sans savoir qui fournit, paye... Jusqu'à ce qu'un contact soit établit avec l'ENIM (école d'ingénieur de Metz) qui met André, un jeune stagiaire à disposition de la municipalité pendant une dizaine de semaines. Malgré sa bonne volonté, André a peu d'encadrement d'experts et réalise un avant projet inabouti. En voici quelques images intéressantes : 

 

 

 

 

  

 

 

C'est un deuxième groupe d'élèves ingénieurs qui reprend le projet l'année suivante. Ils sont 4 de tous les pays et avancent encore dans l'étude avec le support de leur professeur. Certains sont en quatrième année. Le projet est maintenant quasiment conçu et sensiblement chiffré. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Reste la phase de réalisation où je suis peu impliqué. C'est Marcel, un étudiant en résidence dans une entreprise sur place qui prends en main le projet avec une grande efficacité malgré les contraintes budgétaires serrées et mon inflexibilité sur certains aspects esthétiques. Il coordonne plusieurs entreprises, commande les fournitures et obtient l'aide précieuse de René, un jeune retraité des ateliers municipaux et son ami Jean Marie. Il s'assure aussi de la collaboration d'entreprises locales et redessine de nombreuses pièces pour respecter le cahier des charges. C'est grâce à eux que le projet voit le jour le 8 juillet 2012!

Tous les intervenants (ou presque) sont cités sur la plaque descriptive. 

En espérant n'oublier personne:

Docteur Etienne CURIEN, conseiller municipale, initiateur et moteur infatigable du projet.

La municipalité du Val d'Ajol, son conseil municipal et le courage de son maire : Monsieur Jean RICHARD, pour se lancer dans un tel projet.

Les membres du jury : Gilbert VILLEMIN, Jean MOUGIN, Karine MARCHAL, Aurélien GUILHEM, Frédéric LEONET qui sont tous restés trés actifs tout au long de la réalisation.

André VALLEJO, premier étudiant de l'ENIM.

M GAVAILLOT, A BATAILLE, A DANGHO, M ABOUETTAHIR ,A VALLEJO , le deuxième groupe d'élèves à avoir fait progresser le projet.

Marcel PERREIRA LIMA, le troisième stagiaire de l'ENIM qui a mené à bien la réalisation.

Les entreprises: Chaudronnerie PARISSE, maçonnerie GOTTI, Métallerie GRANDJEAN, Mécanique L PETIJEAN, Bureau d'études SMI.

Renée GIRARDIN et Jean Marie VINCENT qui ont soudé, assemblé et mis au point l'ensemble.

Et beaucoup d'autres qui ont supporté ce projet, accompagné, hébergé, conduits...  

Quelques articles, n'hésitez pas à zoomer pour les lire.

  article-1-janvier-2009, article-2-mai-2009, article-3-mai-2009, article-4-28-sept-2009, article-5-30-sept-2009, article-6-1-oct-2009, article-7-mai-2011,  article-8-10-juin-2011, article-9-avr-2012, article-10-avr-2012, article-11-12-juil-2012, article-12-8-juillet-2012

 Inauguration le 8 juillet,

s'expriment:

Monsieur Richard, maire du Val d'Ajol,

Monsieur Curien, conseiller et initiateur du projet,

Monsieur Villemin, professeur agrégé d'art plastique et président du jury

Monsieur Faivre, conseiller géneral

et moi même. Voici le message que j'ai partagé lors de cette inauguration:

 

"Je ne pourrais commencer sans remercier le Docteur Curien qui a porté et soutenu le projet tout au long de sa gestation. Je sais que ça n'a pas été sans efforts et pugnacité. Evidemment, ces remerciements ne viennent pas que de moi, je n'aurai pas la prétention de parler au nom de tous les artistes, mais donner une place à l'art en général est louable, particulièrement quand les temps sont difficiles.

Pour restituer mon rôle dans la genèse d'Eloge, je dirais que je l'ai imaginée, que les élèves de l'ENIM l'ont conçue et que des bénévoles, des entreprises et Marcel l'ont réalisée. Qu'ils en soient tous remerciés. Ma contribution fut donc principalement de penser Eloge. Je m'étais fixé un cahier des charges personnel où j'avais adjoint à l'esthétique la symbolique ouvrière, artisanale et industrielle du milieu du siècle dernier. Je voulais aussi du son, du mouvement, du rythme car mes souvenirs en sont bercés. Je voulais éveiller l'interrogation, la compréhension des mécanismes simples, la recherche de références mais aussi la rêverie, l'hypnotisme, le calme de l'eau. Le son, car l'industrie était peuplée de bourdonnements, de frottements, de cliquetis et enfin du rythme; celui des changements d'équipe, de l'alternance des cadres et navettes de métiers à tisser, de la lame de scie. Le mouvement était imposé par la roue et la rivière, je l'ai donc naturellement intégré au mécanisme. Plus personnellement, voici la lettre de présentation d'Eloge, je suis certain que ces souvenirs résonneront chez certains d'entre vous, particulièrement ceux de ma génération."